Ce matin, un conducteur de bus m’a fait un gentil signe et m’a laissé passer alors qu’il avait la priorité au carrefour.
J’ai trouvé ça sympa et je me suis rappelée que ce ne sont pas les routiers, en fait, qui sont sympas… ce sont les conducteurs de bus !
Il faut dire que ce mode de déplacement à Paris est un peu à part. Pas vraiment un transport de masse, pas vraiment rapide non plus, les bus sont parfois un peu le « supplément d’âme » du réseau parisien, où on croise poussettes, vieux, fauteuils roulants, lycéens qui rigolent, des gens qui ont du temps ou qui le prennent (le temps), mais aussi des gens qui vont simplement d’un point A à un point B (si si).
Et contrairement aux routiers, les conducteurs RATP ont vraiment appris à conduire avec les vélos. C’est-à-dire cohabiter dans le couloir de bus, prévenir quand le bus double par un petit ding, connaître le méchant angle mort…
Évidemment, les conducteurs sont aussi parisiens-tête-de-chien et donc savent être un minimum désagréables (sinon, on les prendrait pour des touristes). Mais quand même, la cohabitation avec les bus se passe globalement mieux qu’avec les taxis, les bagnoles ou les motos.
Mais qu’est-ce que ce serait mieux s’ils n’étaient pas tous au diesel… Parce qu’être derrière un bus, c’est parfois l’enfer niveau fumées.
(41e épisode)