Reprendre le boulot après de super vacances, c’est dur. Ça pique. Pas envie de se lever, pas envie de s’habiller chic ni de se coiffer. Pas envie de croiser le collègue relou. Pas envie de passer ma journée à lire et à répondre aux 300 millions de mails…
Bouh, je veux rester à la campagne / à la mer. Je veux du hamac, des balades, des bains de mer ou de lac ou de piscine, des siestes, des bouffes avec les copains, des grasses matinées, des cueillettes de mûres ou de palourdes, des voyages à vélo…
D’ailleurs, ça m’a fait bizarre de reprendre mon vieux – non, pardon, vintage – vélo vert. Car pendant les vacances, j’ai fait une horrible infidélité à mon vélo de ville en achetant un vélo tout neuf, type VTC. Ben oui, j’avais besoin de vitesses pour notre trip sur la Loire et en Vendée. (540 km quand même, et pas tout plat !). Il était gris, pas sexy, mais bon, un petit jeune, efficace.
Eh bien, je l’ai revendu à la fin des vacances, juste avant de rentrer sur Paris. Ça m’a fait quelque chose de m’en séparer, car tous ces kilomètres, ça crée des liens… Mais bon, ce n’était qu’une idylle de vacances, une amourette de plage.
Je suis revenue à mon vélo vert, mon vélo parisien. Hier, je l’ai trouvé un peu nul avec ses trois vitesses et ses taches de rouille. Puis finalement, en pédalant dans Paris, on s’est retrouvés, comme il connaissait bien le chemin. Il faut dire que Paris est encore tout vide le matin, et ça donne un trajet finalement plutôt sympa.
De quoi se réconcilier avec Paris, à défaut de se réconcilier avec le travail !
(65e épisode)