Le coup de la pluie le jour où tout le monde reprend le boulot, c’est vraiment pas cool. Comment on va convaincre les gens de prendre de bonnes résolutions et de venir au boulot à vélo avec une pub pareille ? Alors qu’avec un beau soleil, on aurait convaincu n’importe qui de parfaire son bronzage, moyennant quelques coups de pédale le matin.
Ben non, ce matin, c’était « pluies éparses ». Moi, cela ne me dissuade pas de prendre le vélo. Ça a commencé par une petite bruine légère qui sèche presque tout de suite. Même pas mal… Mais plus ça allait, plus ça s’intensifiait. Et là vient l’indécision : cape de pluie ou pas cape ?
Car tous les cyclistes réguliers – et tous les Bretons – connaissent la fameuse théorie du k-way, qui se résume par ce dicton : « qui met son k-way fait arrêter la pluie ». Mais au bout d’un moment, dicton ou pas, théorie ou pas, on est mouillé. Donc je sors la cape jaune, format poussin géant, et je la déplie tant bien que mal, n’étant pas très douée pour l’enfiler avec un casque (ma résolution à la con de la rentrée), sous l’œil goguenard des passants sous parapluie…
Bref, le temps de me transformer en gros poussin et de pédaler quelques mètres, la pluie s’est arrêtée, me laissant encore humide de sueur et de pluie. Du coup, on porte la cape qui ne peut se replier car mouillée, et on se dit qu’au moins, elle aura servi… une minute.
C’est quand les vacances déjà ?
(67e épisode)