La semaine dernière, il y avait une promo sur la mouise, et j’en ai profité à fond.
Parmi les multiples galères, mercredi dernier, j’ai réussi à me tordre la cheville en sortant de ma chambre et j’ai écopé d’une entorse qui me fait boiter. Le lendemain, je me suis dit avec beaucoup de naïveté que j’allais aller au boulot en taxi… Un taxi libre à Paris à 8h du matin ! Ah ah ! Autant dire une utopie folle…
Donc j’ai pris le bus, où la compète entre éclopés et vieux faisait rage. Et j’ai mis un temps infini.
Vendredi, comme ça allait un peu mieux, j’ai décidé de retourner sur mon vélo, en me disant que, finalement, entre marcher et pédaler, je préférais le vélo, et c’était plus rapide. J’ai réussi à faire le trajet en pédalant de la jambe gauche et en laissant posée la jambe droite pour ne pas faire travailler la cheville gonflée.
Et ça marche ! Enfin… ça roule ! Évidemment, il ne faut pas que ça dure, sinon je vais avoir une cuisse gauche un peu trop développée.
Au final, j’ai fait sensation au boulot : tous ceux qui me voyaient boiter m’ont dit « Ah, tu t’es fait ça à vélo ? », sous-entendu : tu vois bien, à faire la folle à Paris, tu t’es fait mal ! J’ai pu leur répondre que non, c’était en marchant, et même pas avec des talons.
Mais cette histoire d’entorse, c’est aussi tous les jours. En fait, c’est très souvent que je choisis le vélo plutôt que la marche, et même pour 100 mètres. Car je suis une vraie flemmarde ! Mon petit handicap provisoire a bon dos, je préfère rouler que marcher.
(77e épisode)