Sur mon trajet, je n’ai pratiquement aucune piste cyclable. Je parle bien de celles bien séparées de la circulation générale avec une bordure bien solide, et qui ne sont pas non plus un couloir de bus ouvert aux vélos… Sur mes 6 km de trajet aller, et autant pour le retour, dans Paris intramuros, je dois avoir 50 mètres de piste cyclable (0,4 %) ! C’est quand même pas énorme… Évidemment, ce petit bout de piste du Boulevard Pasteur est régulièrement envahi par un camion GCUM et donc impraticable.
En fait, ça ne me dérange pas tant que ça, du moment que mon itinéraire est composé essentiellement de rues calmes, sans trop de stationnement, de contre-sens cyclables confortables et de couloirs de bus très rapides. Car j’en entends certains qui se sont trouvés la bonne excuse pour ne pas monter sur une selle. Du genre : j’attends la piste cyclable qui va de mon immeuble jusqu’au travail, de A à Z. Eh ben, ça ne risque pas d’arriver.
Autant le dire tout de suite : pour rouler à vélo en ville, il ne faut que deux choses :
- Un vélo avec un antivol digne de ce nom.
- Un itinéraire.
Et si l’itinéraire comporte des pistes cyclables, tant mieux, mais sinon, tant pis, c’est bien quand même.
Il n’empêche, j’ai lu que partout où une ville a développé des infrastructures vélo (donc des pistes cyclables, des vraies), le vélo a décollé (euh, pas dans les airs, dans le nombre de déplacements). Car les pistes cyclables, ce n’est pas pour moi, vieille habituée de la petite reine ! C’est pour les futurs cyclistes ! Ceux qui ne le savent pas encore et qui, en voyant les pistes cyclables, peuvent envisager de changer d’avis et de vie en allant au boulot à vélo.
Donc que les pistes se multiplient comme les petits pains… amen.
(83e épisode)