Mon mec a eu 50 ans. Alors pour lui fêter ça, on lui a offert un superbe VAE, vélo à assistance électrique. Un bijou allemand, costaud et puissant. L’équivalent d’une Rolex, enfin… en moins cher quand même.
Ce VAE, ce n’est pas parce qu’à 50 ans, tu n’as plus de bons mollets et que sans assistance, t’es fini… Non, les mollets de mon mec vont très bien ! La justification de ce beau cadeau, c’est pour que, lui aussi, aille au boulot à vélo. Et son boulot est quand même à 26 km de la maison. Moi, avec mes petits 6 km, je suis vraiment petite joueuse en vélotaf.
Il prend donc son vélo et fait ses 26 km de Paris à Saclay (91), en 1h20. Sans beaucoup d’effort, mais en avalant quand même plus de 50 km par jour, avec une belle côte à la fin.
Son temps de trajet est équivalent à celui pris en vélo + RER + voiture. De quoi, peut-être, un jour revendre cette voiture qui nous coûte cher en assurance-essence-réparation-parking ?
Autre bénéfice : se passer des joies du RER B, pas toujours fiable et bien encombré. Et surtout, il gagne des points de vie, car il a trouvé un trajet qui passe par la forêt !! La chance !
En fait, j’hésite entre jalousie et admiration… Finalement, il ne se plaint que d’une chose : ne pas pouvoir travailler dans le RER, mais ce temps de déconnexion le matin et le soir, c’est du bonheur pour son cerveau. Et ce temps sans écran, c’est de l’or.
Il peut frimer quand même et se payer tous les gadgets et accessoires de la terre, avec son trajet à vélo. 50 km quotidiens pour 50 balais… Pas mal quand même !
(110e épisode)