Le grand froid j’avais déjà fait. Le moins 10°C ressenti ça permet de tester les vêtements et l’équipement. Grosse parka : top voire même trop chaude après le faux plat ! Moufles en mouton : nickel et en plus elles sont orange fluo pop. Grosses chaussettes qui montent jusqu’au genou : indispensables. Bonnet et écharpe en laine : parfaits. Comme disait quelqu’un de bien, il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements. Mais la neige, ça j’avais jamais testé. Il faut bien une première après tout. Et hier, en me baladant à pied dans Paris pour profiter de la neige, je me suis rendue compte qu’il y avait des vélos ! pas un ou deux mais plusieurs. Et que ça n’avait pas l’air si galère que ça. Donc me voilà ce matin, avec mes vêtements chauds et mon courage à tenter le coup.
1ere difficulté: la serrure de mon antivol était complètement gelée. Après m’être énervée dessus pendant 10 bonnes minutes, avoir demandé de l’aide à un passant qui change de clé (le froid attaque-t-il le cerveau ?), je finis par verser la moitié de mon thermos de thé sur la serrure et hop c’est débloqué.
2e difficulté : comme il fait froid, la neige a tenu ou s’est transformée en glace. Sur les petites rues, c’est quand même très stressant car il reste encore neige et verglas. Et sur les pistes cyclables, c’est fait à moitié. Mais bon, il faut beaucoup de bravitude et c’est passé, pas de dérapage et pas de chute. Mais c’est très rageant de voir que les voies pour les moteurs sont elles bien déneigées. La priorité sur l’entretien n’est pas vraiment aux vélos.
3e difficulté : trouver le local vélo de la tour de la Défense pour pouvoir dégeler l’antivol. Personne ne l’utilise ce local tellement il est placé à gauche des oubliettes du bâtiment. J’ai réussi à retrouver mon chemin, mais j’ai eu quelques angoisses.
Mais à part ces difficultés, c’était super ce matin. Le beau temps froid, le passage devant les Tuileries encore toutes blanches, la lumière et les voitures qui roulent tout doux… encore de quoi me faire sourire une bonne partie du trajet. Pédaler sur la neige et dans le froid, c’est comme des vacances au ski ! je crois que j’ai mérité une bonne raclette.