Alors, avec ce super beau temps, faire du vélo c’est vraiment top. Surtout après le travail évidemment. Du coup l’humeur est à la détente, on musarde, on pédale sans penser à l’heure ou aux trucs du quotidien. Un petit goût de vacances, un peu pollué il est vrai par les soucis du boulot, qui restent quand même là pas bien loin, en embuscade. Et le truc bien à vélo, c’est que, pour peu qu’on a un peu de temps devant soi (genre 15 mn), on peut se permettre des écarts à la routine, des libertés. Hier en rentrant, j’ai vu en vitrine, une jolie robe à fleur. Hop, j’ai garé mon vélo, et hop j’ai acheté la robe. Pas plus d’un quart d’heure.
En métro, c’est plus dur et on a tendance à s’en tenir au parcours habituel ou à planifier le shopping. En voiture, on laisse tomber car le temps de se garer et la boutique a déjà fermé. Et être impulsif, ce n’est pas que pour se livrer à une frénésie de shopping. On peut aussi décider de s’arrêter dans un parc, de faire un détour parce que c’est joli ou juste pour changer, de manger une glace, de prendre un café avec un copain aperçu accoudé au bar, passer devant le cinéma pour voir ce qui passe, de s’arrêter pour téléphoner… la sensation de liberté est sûrement la plus agréable quand on fait du vélo quotidiennement.
Mais il faudra quand même pas trop faire dans l’impulsif, sinon je vais finir ruinée !
(50e épisode)