Ce matin tous les signes étaient là , ca y est, enfin, c’est le printemps. On est enfin sorti de cet hiver, souvent pluvieux et froid par moment (je le critique l’hiver, mais en fait, j’aime les saisons ; ma sœur qui vit à Los Angeles, ville qui oscille entre été et printemps, ne connait donc pas ce sentiment joyeux et un peu hystérique de l’arrivée du printemps).
Mais quels étaient les signes ? les arbres qui commencent à feuillir voir à fleurir, des chants d’oiseaux (si si, il en reste un ou deux qui ne sont pas des pigeons), des gens qui sont en terrasse même pas pour fumer, de moins en moins de doudounes, la lumière forte et presque chaude qui m’a même fait prendre mes lunettes de soleil, les « atchoum » de l’allergie aux pollens, un fond de l’air un peu moins froid, un sourire par ci par là (rare chez le Parisien !), croiser une copine à vélo …. J’ai presque oublié les camions, les motos et les bagnoles qui encombrent et polluent nos rues, en toutes saisons.
Pour parfaire l’ambiance bucolique, j’ai même eu droit à la petite « rivière » et son bruit d’eau. Oui, souvent dans les caniveaux, coule beaucoup d’eau (qui doit bien servir à quelque chose … ?) ; et à vélo, cela t’apprend très vite que l’accessoire indispensable c’est le garde-boue, car même si tu évites les temps pluvieux, tu seras toujours plus ou moins obligé de rouler dans l’eau du caniveau, poussé sur le côté, par la circulation. Alors pour fêter le printemps, je me paie le luxe de rouler au milieu !
(48e épisode)