Ça faisait un bail que je n’avais pas enfourché mon vélo pour traverser Paris. À peine revenue de mes vacances – à vélo – j’ai enchaîné sur une campagne électorale et des soucis de boulot ! Et vlan, un lumbago. Ah ça, le corps se rappelle à toi des fois. Donc métro + allure de mamie.
Après deux séances d’ostéo et du repos, me revoilà prête, mais, vlan, je retrouve mon vélo explosé : roue avant et fourche à changer. Après le sauvetage du soldat Ryan (le nouveau nom de mon vaillant vélo vintage-patchwork), me revoilà donc repartie à pédaler dans Paris, au petit matin, avec mon dos et Ryan rafistolés.
Et même si le vélo, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, j’ai quand même eu la vague impression d’une première fois. J’ai d’ailleurs essayé de me souvenir de mon premier trajet à vélo à Paris. C’était au siècle dernier, je crois. Genre 1998. Mon premier trajet au boulot, j’étais tellement flippée que j’ai traversé toute la place Clichy à pied en poussant le vélo. Idem pour tourner à gauche. J’ai été super lente et, comme je n’avais pas l’habitude de l’exercice, j’ai même eu deux ou trois courbatures. J’étais l’OVNI au boulot, bien sûr, à squatter une place de stationnement moto dans le parking souterrain de la boîte.
Et ben, comme la première fois, et malgré les pots d’échappement et le bruit partout, ça m’a fait un bien fou !! Des fois, il suffit de se lancer et d’y aller, une toute première fois. J’ai vu que le MDB encourageait au covélotaf (du covoiturage, mais sans la voiture). Quelle bonne idée pour se lancer, que d’y aller avec un vélotafeur confirmé.
(90e épisode)