Quand on vélotaffe, on a parfois à trimballer un ordinateur.
Ben oui, car le vélotaffeur peut aussi être pris au piège du télétravail (donc bosser le soir ou le week-end, ou bosser en journée dans le calme et avec son chat) ou autres contraintes/libertés (selon le point de vue) offertes par le VPN. Bref, la mobilité va avec l’ordinateur portable… qu’on doit porter.
Les ordis sont de plus en plus petits et légers, et c’est beaucoup moins pénible qu’avant. J’ai un sac à dos avec molleton spécial dans le dos pour que l’ordinateur soit bien confortablement installé. Mais avec les chaleurs de l’été qui arrivent, on a vite chaud au dos. D’ailleurs, les vrais cyclistes savent bien que le sac à dos, en été, c’est pas une bonne idée du tout. C’est la meilleure façon d’arriver au boulot avec le rond de sueur dans le dos.
Du coup, je vais encore plus lentement qu’avant.
La solution serait un panier, mais j’ai pas envie que mon vélo serve de poubelle à tout le quartier (oui, côté propreté, Strasbourg-Saint-Denis, c’est pas la Suisse). Ou alors utiliser des tendeurs et le porte-bagage arrière, mais j’ai un peu peur des chocs pour mon douillet ordinateur. Je vais peut-être investir dans un panier amovible ou un sac qui se clipse. Ahh, me voilà une bonne excuse pour m’acheter des gadgets vélo !
Sinon, en temps normal, mon sac à main est parfait. En bandoulière et plaqué dans le dos, ça fonctionne bien. Mais ça va bien avec un vélo de type hollandais (donc dos droit). Car les vélos rétros ou VTC bas-du-guidon font que le sac à main bascule et pendouille devant au lieu de rester sagement dans le dos…
Et là, c’est le drame : inélégant et gênant. C’était bien la peine d’investir dans un joli sac.
(55e épisode)