Les Français ont-ils la culture vélo ? On pourrait le croire, tellement on est fiers de notre Tour de France ! Avec les camions publicitaires, les fans écrasés ou avachis devant la télé (leur propre vélo rouillant dans le garage), les hélicos et bagnoles qui encadrent, les cyclistes shootés, les maillots très moches et les pétasses qui donnent des fleurs et qui sourient… Non, je parle de la culture vélo du quotidien. Ou plutôt du vélo qu’on fait et non du vélo qu’on regarde. Eh bien, j’ai appris grâce à

Bon, j’ai un peu l’habitude d’être minoritaire. À ce rythme-là, c’est presque une malédiction. Femme (50 %, c’est bon ça !!), oui, mais femme ingénieure (genre 5 % de la population active). En politique ? Écolo et à gauche, donc plutôt 5 %. J’ai pas la télé non plus (2 % de la population). Et côté transports : vélo ! Alors là, c’est carrément le 1 %. Donc effectivement, le minoritaire, je connais. Mais j’ai aussi l’habitude d’être dans la minorité éclairée : oui, c’est le concept d’être peu nombreux

Depuis déjà pas mal d’années, j’ai réussi à convaincre mon patron de rembourser l’abonnement Vélib aux salariés de la boîte. L’idée était de se doter d’un embryon de politique vélo à peu de frais. Ça n’a pas forcément eu un succès fou, mais quand même, certains ont profité de cet avantage. Moi-même, qui ai ma propre monture, j’ai pu utiliser ponctuellement un Vélib, pour un aller sans retour ou autre. Mais là, en ce moment, c’est la cata. Depuis la fin du contrat JCDecaux, rien ne va plus. Pas assez

Quand on vélotaffe, on a parfois à trimballer un ordinateur. Ben oui, car le vélotaffeur peut aussi être pris au piège du télétravail (donc bosser le soir ou le week-end, ou bosser en journée dans le calme et avec son chat) ou autres contraintes/libertés (selon le point de vue) offertes par le VPN. Bref, la mobilité va avec l’ordinateur portable… qu’on doit porter. Les ordis sont de plus en plus petits et légers, et c’est beaucoup moins pénible qu’avant. J’ai un sac à dos avec molleton spécial dans le dos

Y a des jours comme ça où ça va pas. D’abord, je m’habille trop, donc trop chaud. Puis j’oublie de prendre un chapeau. Je sors de chez moi et la grille est fermée, m’obligeant à faire tout le tour. Et comme j’ai mes talons hauts, je me tords la cheville. J’arrive enfin à mon vélo. Je mets en marche le pilote automatique et tout va bien… jusqu’à ce que je déraille, sans aucune raison apparente. Heureusement, je n’étais pas loin du bureau, alors je pousse mon vélo en me disant

Il n’y a pas que les grosses cylindrées et les voitures de course qui font rêver (enfin moi, perso, les trucs à moteur me laissent de marbre). Nous aussi, les cyclistes, on a le droit de fantasmer sur de jolies mécaniques. Et comme je ne suis pas spécialement accro au point de chercher le magazine spécialisé en beaux vélos, que je ne suis pas une fan du Tour de France (le seul moment où le vélo passe à la télé), je profite de mon trajet quotidien et du fait que

Alors, avec ce super beau temps, faire du vélo c’est vraiment top. Surtout après le travail évidemment. Du coup l’humeur est à la détente, on musarde, on pédale sans penser à l’heure ou aux trucs du quotidien. Un petit goût de vacances, un peu pollué il est vrai par les soucis du boulot, qui restent quand même là pas bien loin, en embuscade. Et le truc bien à vélo, c’est que, pour peu qu’on a un peu de temps devant soi (genre 15 mn), on peut se permettre des écarts

Quelqu’un m’a dit un jour qu’on pouvait voir la force de la puissance publique à l’état de ses routes. Il y a 20 ans, j’avais été surprise par New York et ses rues défoncées, pleines de trous et de nids-de-poule. Pour moi, c’était la parfaite illustration des effets collatéraux d’un ultra-libéralisme à l’américaine, qui radine sur l’entretien de la voirie en diminuant impôts et autres taxes. Et je me disais qu’en France – et aussi à Paris – on avait des chaussées et des trottoirs plutôt en bon état, ce

Ce matin tous les signes étaient là , ca y est, enfin, c’est le printemps. On est enfin sorti de cet hiver, souvent pluvieux et froid par moment (je le critique l’hiver, mais en fait, j’aime les saisons ; ma sœur qui vit à Los Angeles, ville qui oscille entre été et printemps, ne connait donc pas ce sentiment joyeux et un peu hystérique de l’arrivée du printemps). Mais quels étaient les signes ? les arbres qui commencent à feuillir voir à fleurir, des chants d’oiseaux (si si, il en

De plus en plus de motos, scooters et autres deux-roues motorisées roulent à Paris. Et ça m’énerve. D’abord parce que je suis un peu jalouse. Sans faire aucun effort, ils se faufilent et vont plus vite que nous, les cyclistes qui n’ont que leurs mollets pour avancer. En plus – et là c’est vraiment le summum de l’injustice – ils ne sont pas détestés. Je ne sais pas pourquoi le motard jouit d’une popularité et d’une bienveillance de la part des Parisiens, alors que les cyclistes sont souvent insultés dans

Ce matin, après des jours d’abstinence cycliste dus à mes périples en province (ou en région, pardon), je reprenais vaillamment mon vélo pour traverser Paris. Un peu embrumée, je me suis retrouvée devant le panneau « Rue barrée » au bout du pont du Carrousel du Louvre. Bon, je passe outre et contourne, comme d’habitude… Évidemment, pas de déviation pour les cyclistes, t’as qu’à te débrouiller avec un plan. Je tourne et pof, la rue des Saints-Pères, barrée. Donc je re-passe outre, comme tous mes petits camarades cyclistes, mais ça

On cause météo, pluie, pas pluie, tout ça, mais si on parlait climat. Oui, ce truc bizarre dont on nous parle à l’école primaire : le climat océanique (coucou la Bretagne), le climat continental (coucou Thionville), le climat méditerranéen (coucou Marseille, Los Angeles) et son hit du moment, le réchauffement climatique. Tout le monde en a entendu parler, a plus ou moins compris de quoi il retournait et que, globalement, ça n’allait pas en s’arrangeant. Certains se souviennent même de la COP21 et des engagements pris par les gouvernements à

Ce matin, un conducteur de bus m’a fait un gentil signe et m’a laissé passer alors qu’il avait la priorité au carrefour. J’ai trouvé ça sympa et je me suis rappelée que ce ne sont pas les routiers, en fait, qui sont sympas… ce sont les conducteurs de bus ! Il faut dire que ce mode de déplacement à Paris est un peu à part. Pas vraiment un transport de masse, pas vraiment rapide non plus, les bus sont parfois un peu le « supplément d’âme » du réseau parisien,