En distillant mes anecdotes, tu as bien compris que j’étais plutôt pas née de la dernière pluie et que j’en avais sous le capot.
Eh bien, même si j’ai passé avec vaillance le cap des 45 ans, je reste jeune. Au boulot, on m’appelle encore « jeune fille » (un brin condescendant évidemment) ; et pourtant, mon jean pourri trop serré, le sweat à capuche et mes tennis blanches façon ado attardée, je les garde pour le week-end.
Au bureau, je fais un minimum d’effort pour être dans mon âge, sans désinvolture, assez chic mais pas trop bourgeoise non plus. Bref, comme tout le monde, je vieillis un peu plus chaque année.
Eh bien, je viens d’apprendre que grâce à mon cher vélo et à mes trajets quotidiens, carrément, je rajeunis.
Ça vient de sortir : une étude anglaise (tiens, pour une fois, c’est pas une étude américaine) a constaté que des « vieux » cyclistes de 75 ans avaient un profil immunitaire de jeunots de 20 ans ! Ben oui, moi et mes potes cyclistes, on n’a pas « l’atrophie naturelle du thymus » due à l’âge.
Du coup, on a plus de lymphocytes T que les mous du genou… et ils sont plus frais. Résultat : on se défendra mieux contre les maladies. Et ça marche aussi pour les muscles et le cœur.
Il manque plus que les rides, les douleurs au dos, les cheveux blancs, et l’incompréhension totale de l’intérêt de regarder des vidéos de joueurs de jeux vidéo !
(45e épisode)