Alors, avec ce mois de novembre hyper cliché côté météo, l’envie de rester au lit et de faire un stage couette toute la journée est forte. Pour les plus fraudeurs, ça veut dire se mettre en arrêt maladie. Mais la très grande majorité des vaillants travailleurs, un peu mous mais en bonne santé, va quand même au boulot.
Et plus encore pour les vélotafeurs… Oui, il paraît que les cyclistes prennent en moyenne 15 % de jours d’arrêt maladie en moins que les autres. Donc les députés ont calculé qu’en incitant correctement les salariés à prendre le vélo pour aller bosser, ça ferait gagner 29 millions à la Sécurité sociale ! Pas mal, non ?
Et c’est vrai que je ne suis pas particulièrement une force de la nature (j’ai même un asthme assez chronique), mais je tombe très peu malade. Vous me direz : est-ce une histoire de poule et d’œuf ? Est-ce parce qu’on est en bonne santé qu’on fait du vélo ? Ou est-ce que le vélo est bon pour la santé ?
Eh bien, c’est le vélo qui est bénéfique. Ben oui, ça fait 50 ans qu’on ne bouge plus, ni pour aller au boulot, ni pour faire ses courses. On ne marche pratiquement plus pour ses déplacements. Même pour faire 1 km, les gens prennent leur bagnole. Du coup, la sédentarité cause des problèmes majeurs de santé qu’on finira par payer.
Et si on ajoute en plus le grand partage de microbes et autres virus dans le métro bondé, encore une bonne raison de prendre le vélo. Alors, on arrête de dire qu’en vélo, il y a plus de pollution et que c’est mauvais pour la santé. Faux. Les bénéfices sont nettement supérieurs aux inconvénients.
Et puis, on arrête les fausses excuses : pédaler sous la pluie froide, c’est pas si terrible !
(79e épisode)